- touque
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• 1470; p.-ê. provenç. touco « vase en terre »; var. mérid. tuco « courge, gourde », rad. prélatin °tukka « courge »♦ Récipient métallique pour la conservation et le transport des poudres, pâtes, liquides (eau douce, sur les navires; produits pétroliers, etc.). ⇒ fût. « Ces touques de fer blanc sont soigneusement soudées » (A. Gide).touquen. f. Récipient de métal. Touque d'eau douce (sur un navire).|| (Maurice) Réservoir de récupération, le plus souvent métallique, pouvant contenir jusqu'à 10 litres.|| (Nouv.-Cal.) Tout récipient servant de marmite.⇒TOUQUE, subst. fém.Récipient métallique destiné à la conservation et au transport de divers produits (poudres, pâtes, liquides). Pour une meilleure répartition des charges, et l'examen des munitions, Marc ouvre toutes les caisses. Nous constatons que sur les douze touques de farine (dix kilos chacune) emportées de Brazzaville, il n'en est pas une seule qui n'ait été percée de trous par les clous de l'emballage (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 854). Il roulait à travers les rues de la ville chinoise avec un grondement qu'écrasait à chaque cahot un tintamarre de fer-blanc: les côtés, près des grillages, étaient garnis de touques à pétrole (MALRAUX, Cond. hum., 1933, p. 234).Prononc.:[tuk]. Étymol. et Hist. 1470 « récipient en terre » (MATHIEU D'ESCOUCHY, Chron., I, 124, Soc. Hist. de Fr. ds GDF., s.v. toche) — 1500 (OLIVIER MAILLARD, ibid.); puis 1927 « récipient de fer blanc » (GIDE, loc. cit.). Orig. obsc.; peut-être du prov. touco « vase en terre grossière » (av. 1864 ds MISTRAL), p. ext. de tuco « courge » (MISTRAL), à rattacher à un rad. pré-indo-européen tukka « courge », v. FEW t. 13, 2, p. 467b. Bbg. KEMNA 1901, p. 244.touque [tuk] n. f.ÉTYM. 1470; probablt provençal tuc; var. mérid. tuco « courge, gourde », rad. pré-latin tukka « courge ».❖♦ Récipient métallique pour la conservation et le transport des poudres, pâtes, liquides (eau douce, sur les navires; produits pétroliers, etc.).1 Nous constatons que sur les douze touques de farine (…) emportées de Brazzaville, il n'en est pas une seule qui n'ait été percée de trous par les clous de l'emballage. Ces touques de fer blanc sont soigneusement soudées, mais par ces trous les charançons sont entrés; et l'humidité a gâté une partie de la farine.Gide, Voyage au Congo, 16 févr. 1925.2 Il roulait à travers les rues de la ville chinoise avec un grondement qu'écrasait à chaque cahot un tintamarre de fer-blanc : les côtés, près des grillages, étaient garnis de touques à pétrole.Malraux, la Condition humaine, p. 63.
Encyclopédie Universelle. 2012.